Janvier 2018 / Fotmat A4 / couverture couleur / 120 pages / 100 exemplaires
Après une petite période de latence (insupportable me souffle-t'on) La Fraîcheur des Cafards revient avec une sixième livraison aussi éclectique qu'attendue (ouais, par 4 personnes, mais attendue quand même).
Au sommaire : Les éternelles chroniques ciné en vrac et sans aucune cohérence notable (Gingerdead Man, Slime City, La chambre du Fils, Lazzarus Effect, Jason X, Crater Lake Monsters, Wolfcop...) Les sagas V/H/S et Wrong Turn décortiquées et passées au crible, films par films. Trois interviews d'activistes (le fanzineux Rigs Mordo, le guitariste surf-rock Arno de Cea et l'illustrateur responsable de la couverture Arnus). Un retour sur la série TV The Prisoner, un dossier bien gras (30 pages) sur Joss Whedon (Firefly, Dollhouse, Doctor Horrible's Sing Along Blog, Avengers...). Des chroniques de disques en pagaille (Grand Terminal, The Muffs, Los Caidos, Fall of Efrafa, Boris Viande,Tromatized Youth...) et un tour d'horizon de la disco' des nabots chevelus de The Mars Volta... Surement d'autres trucs aussi, vous n'avez qu'à l'acheter, après tout.
9 févr. 2018
30 août 2016
Ils parlent du Cafard !
LA FRAÎCHEUR DES CAFARDS # 6
Besançon : Victor Hugo, la citadelle, la cathédrale… Et puis ses cafards, dont on attendait des nouvelles depuis un petit moment déjà, désespérés que nous étions de ne pas voir grouiller les blattes sur nos tables de nuit et nos canapés. La vermine en chef, Val le Blond (mais est-ce un vrai blond d'ailleurs ?) s'en explique dans un éditorial tout à son honneur, franc du collier et sincère du garrot : relire "Le Loup le Chien" de l'ami La Fontaine, et vous comprendrez qu'il vaut encore mieux être loup, même dans le fanzinat… Liberté et indépendance n'ont pas de prix, elles souffrent donc bien quelques difficultés éditoriales et quelques retards d'impression. Et puis là n'est pas l'essentiel, car on sait qu'en la matière, c'est l'aléatoire qui domine : prises de tête et galères ne sont rien quand advient enfin l'objet, là, dans ses cartons reçus, puis dans ses mains tremblantes.
Et quel objet pour le coup ! Une couv' de toute beauté, comme un jaune d'œuf qui aurait mal tourné (au rouge et au vert : bon appétit), pour un zine qui a encore pris du corps et du coffre depuis l'opus 5 : 120 pages cette fois, gonflées aux stéroïdes de la pelloche qui latte ou de l’œuvrette qui saigne. "Le Cinéma des Jobards" ouvre les festivités, collection complète des films qui, ces derniers temps, firent bander le blondin et son compère Davy Krueger : pas d'autre logique que celle du coup de cœur, pas d'autre grammaire que celle de l'avis très perso. Il en va ainsi du fanzinat, support qui supporte bien le prisme du "je", car un zine c'est d'abord une âme singulière qui cause, l'entrée fracassante d'un regard particulier dans votre petit salon mental. La même mathématique gouverne les autres réjouissances inscrites au sommaire : bad gone de base, Matthieu Nédey embraye sur "La Saga des Crevards" en consacrant un très beau papelard aux trois "V / H / S", pendant que Davy reprend le stylet dans un dossier fort bienvenu sur la longue série des "Wrong Turn". Que j'aime cette saga, merci les mecs !
Mais fidèle à l'esprit qui règne dans "LFDC" depuis l'origine, nos coquerelles chamarrent les plaisirs, car si "le moyen de ne pas varier, c'est de ne pas penser" comme disait l'autre, l'inverse est également vrai : après le cinoche, petite lucarne dans la ligne de mire donc, avec "Le Prisonnier", et puis ce very big dossier Joss Whedon ("Angel", "Firefly", des Marvel…). Tout y passe en l'occurrence, et même si ce n'est pas trop ma came, ou parce que ce n'est pas trop ma came, j'en apprends pléthore sur l'œuvre du mec. Là est aussi l'important : se coucher un peu moins con le soir.
En sus, David Carville et Matthieu viennent nettoyer nos esgourdes dans "La Musique des Connards", passage en revue de jolis skuds péchés au fond de la galaxie hardcore / grind / black / punk… La bande son idoine pour écouter les invités de nos cafards, car les mecs ont le sens de l'hospitalité et de l'hôte qui tue : comprendre Arnus, illustrateur doué derrière la couv' de ce numéro justement, et Arno de Cea, guitariste terrible et gros spécialiste de la Surf Music visiblement. Comprendre enfin le Rigs Mordo, infatigable taulier de la Toxic Crypt et de "Black Lagoon Fanzine", qui nous cause ici de ses passions, de son parcours et du fanzinat. Un superbe entretien, sans langue de bois ni bite en sucre, qui permettra de mieux connaître la Bête de Namur.
Last but not least, un petit parfum politique flotte aussi sur "LFDC", à travers "La Chronique du vieux Con" sacrifiée ici à l'élection d'Emmanuel Micron… On aura deviné que le cancrelat n'aime pas trop le "projet" de Manu. Chouette coup de gueule en tous les cas, qui montre aussi qu'on peut causer sérieux tout en chantant les louanges de "Slime City". C'est pas donné dans tous les canards, et c'est bien la beauté du fanzinat que d'ouvrir ses pages à tous les hémisphères. En l'espèce, le Fanzine Fraîcheur des Cafards reste exemplaire et assez unique, gros bol d'air frais dans l'étouffant univers des conventions et des petites cases.
LA FRAÎCHEUR DES CAFARDS # 5
Besançon : Victor Hugo, la citadelle, la cathédrale… Et puis ses cafards, dont on attendait des nouvelles depuis un petit moment déjà, désespérés que nous étions de ne pas voir grouiller les blattes sur nos tables de nuit et nos canapés. La vermine en chef, Val le Blond (mais est-ce un vrai blond d'ailleurs ?) s'en explique dans un éditorial tout à son honneur, franc du collier et sincère du garrot : relire "Le Loup le Chien" de l'ami La Fontaine, et vous comprendrez qu'il vaut encore mieux être loup, même dans le fanzinat… Liberté et indépendance n'ont pas de prix, elles souffrent donc bien quelques difficultés éditoriales et quelques retards d'impression. Et puis là n'est pas l'essentiel, car on sait qu'en la matière, c'est l'aléatoire qui domine : prises de tête et galères ne sont rien quand advient enfin l'objet, là, dans ses cartons reçus, puis dans ses mains tremblantes.
Et quel objet pour le coup ! Une couv' de toute beauté, comme un jaune d'œuf qui aurait mal tourné (au rouge et au vert : bon appétit), pour un zine qui a encore pris du corps et du coffre depuis l'opus 5 : 120 pages cette fois, gonflées aux stéroïdes de la pelloche qui latte ou de l’œuvrette qui saigne. "Le Cinéma des Jobards" ouvre les festivités, collection complète des films qui, ces derniers temps, firent bander le blondin et son compère Davy Krueger : pas d'autre logique que celle du coup de cœur, pas d'autre grammaire que celle de l'avis très perso. Il en va ainsi du fanzinat, support qui supporte bien le prisme du "je", car un zine c'est d'abord une âme singulière qui cause, l'entrée fracassante d'un regard particulier dans votre petit salon mental. La même mathématique gouverne les autres réjouissances inscrites au sommaire : bad gone de base, Matthieu Nédey embraye sur "La Saga des Crevards" en consacrant un très beau papelard aux trois "V / H / S", pendant que Davy reprend le stylet dans un dossier fort bienvenu sur la longue série des "Wrong Turn". Que j'aime cette saga, merci les mecs !
Mais fidèle à l'esprit qui règne dans "LFDC" depuis l'origine, nos coquerelles chamarrent les plaisirs, car si "le moyen de ne pas varier, c'est de ne pas penser" comme disait l'autre, l'inverse est également vrai : après le cinoche, petite lucarne dans la ligne de mire donc, avec "Le Prisonnier", et puis ce very big dossier Joss Whedon ("Angel", "Firefly", des Marvel…). Tout y passe en l'occurrence, et même si ce n'est pas trop ma came, ou parce que ce n'est pas trop ma came, j'en apprends pléthore sur l'œuvre du mec. Là est aussi l'important : se coucher un peu moins con le soir.
En sus, David Carville et Matthieu viennent nettoyer nos esgourdes dans "La Musique des Connards", passage en revue de jolis skuds péchés au fond de la galaxie hardcore / grind / black / punk… La bande son idoine pour écouter les invités de nos cafards, car les mecs ont le sens de l'hospitalité et de l'hôte qui tue : comprendre Arnus, illustrateur doué derrière la couv' de ce numéro justement, et Arno de Cea, guitariste terrible et gros spécialiste de la Surf Music visiblement. Comprendre enfin le Rigs Mordo, infatigable taulier de la Toxic Crypt et de "Black Lagoon Fanzine", qui nous cause ici de ses passions, de son parcours et du fanzinat. Un superbe entretien, sans langue de bois ni bite en sucre, qui permettra de mieux connaître la Bête de Namur.
Last but not least, un petit parfum politique flotte aussi sur "LFDC", à travers "La Chronique du vieux Con" sacrifiée ici à l'élection d'Emmanuel Micron… On aura deviné que le cancrelat n'aime pas trop le "projet" de Manu. Chouette coup de gueule en tous les cas, qui montre aussi qu'on peut causer sérieux tout en chantant les louanges de "Slime City". C'est pas donné dans tous les canards, et c'est bien la beauté du fanzinat que d'ouvrir ses pages à tous les hémisphères. En l'espèce, le Fanzine Fraîcheur des Cafards reste exemplaire et assez unique, gros bol d'air frais dans l'étouffant univers des conventions et des petites cases.
LA FRAÎCHEUR DES CAFARDS # 5
Vidéotopsie
(Fanzine) / David Didelot
"La
Fraîcheur des cafards", ou l’école bisontine du fanzinat…
Celle d’"Everyday is like Sunday" par exemple. Pas la
même came non, mais le même spirit en fait, comme s’il régnait
sur la cité franc-comtoise un sympathique microclimat : l’air est
définitivement sain là-bas, poussant le fanéditeur à abattre les
murs qui se dressent parfois entre les supports (filmique,
littéraire, télévisuel, musical…). Le cafard en chef, Val le
Blond, est on ne peut plus clair dans son édito : s’il considère
son bébé comme un « monstre polymorphe » et évolutif – autant
dans sa forme que dans le fond – il n’a jamais envisagé LFDC
comme un pur « cinézine » ; plutôt un « bordel culturel » comme
il dit, sacrifié à ses coups de cœur, et ce d’où qu’ils
viennent et quoi qu’en dise le bon peuple. Libre et libertaire donc
(voir la pénultième du mag, petit coup de gueule politique de la
blatte), ecce le zine de nos cancrelats : édité par Sin’Art, cet
opus 5 fait donc la part belle au cinoche qu’on aime (super dossier
Franck Henenlotter, chros en vrac, rétro Bloody Week-end 2015) et à
la téloche (mais c’est d’la bonne : les segments les plus
marquants de la "Twilight Zone" selon le boss, et – même
si c’est moins mon truc – "X-Files" saison 10). Pas mal
de zique aussi (chros concerts, reviews LP, entretiens), et puis le
petit rayon zines / bouquins pour fermer la chose. 86 pages pas du
tout cafardeuses donc, et vraiment très fraîches pour le coup ! Le
numéro 6 est déjà annoncé, et c’est une excellente nouvelle.
Hirsute Fanzine / John Hirsute
A partir du N°05, LA FRAICHEUR DES CAFARDS rejoint l’équipe de SIN’ART. SIN’ART est une association, créée en 1998 et basée à Besançon, qui s’investit dans l’édition de fanzines et de dvd. Une base de données importante est consultable sur leur site web pour se tenir informé de tout ce qui se passe autour du cinéma de genre. SIN’ART dispose d’un catalogue VPC consistant et vous avez même la possibilité de leur soumettre une liste de films ne faisant pas partie de leur VPC. Revenons à nos Dictyopteras, au cours de la lecture de ces 86 pages, vous pourrez outre vous couvrir d’hémoglobine avec le « cinoche des jobards » et un dossier qui ne manque pas corps sur Frank Henenlotter (« Brain damage », « Basket case », « Frankenhooker », « Bad biology »…), ainsi que des chroniques de DVD sanguinolents et un « report » sur le « Bloody week-end 2015 » à Audincourt. Avec « la télé des tocards » vous (re)découvrirez les séries « Twilight Zone » (1959-1964) et « The X-Files saison 10 ». Mais oui c’est prouvé scientifiquement, les cafards apprécient la musique ! Et surtout « la musique des connards » qu’ils soient du Pérou avec LOS PROTONES et leur Surf-Rock énergique ou de Grèce avec le label GREEN COOKIE RECORDS, sans oublier la Floride avec le festival « The Fest 2016 » (un « report » en Floride raconté bien agréablement par des membres de l’association ROAD TRIP) à l’initiative du label « No Idea Records », avec 70 concerts en 5 jours et des chroniques axées Punk Rock, Hardcore, et Hardcore mélodique (NDLR : expression usitée par les plus anciens). Après le cinéma et la musique il était logique que la lecture fasse son trou dans LA FRAICHEUR DES CAFARDS, avec des chroniques plus ou moins avariées de fanzines et de livres nous délectant de thèmes chers à nos cafards préférés. Et pour conclure, « la chronique du vieux con : un caca dans l’placard » un vieux bougon (jaune ou vert ? sauve qui peut les cafards !) qui est irrité par toutes ces lois passées en catimini, par cette répression, par notre liberté grignotée au nom de l’état d’urgence. Et oui le cafard, pense, s’informe et s’irrite, mais attention car un cafard irrité peut se transformer en cafard révolté ! Et comme vous le savez le cafard est un insecte grégaire…
Délivrance
(Fanzine) / David Carville
Avec
ce cinquième jet, Val passe la vitesse supérieure. En effet, son
zine est maintenant édité, corrigé et distribué par l'équipe de
Sin'Art asso, bravo à lui et à eux pour leur dévouement. La
présentation est bien chouettos, avec une couverture couleur
rigolote et une impression de qualité. C'est du sérieux dans la
forme, mais le fond reste toujours aussi détendu et généreux. Un
plaisir à lire indéniable, d'autant plus que le ton se veut
accessible à tous. Du ciné mais aussi beaucoup de musique dans ce
ce numéro, une formule qui me parait très bien. Le dossier du
moment est consacré au réalisateur gluant Frank Henenlotter, à qui
l'on doit des films comme la trilogie BASKET CASE, ELMER LE
REMUE-MENINGES, FRANKENHOOKER, BAD BIOLOGY. Après quelques
chroniques DVD, on trouve un repport du fameux Bloody Week-end de
2015, avec un point appuyé sur les courts-métrages. Chez les
cafards on aime beaucoup les séries télé. Retour aux sources avec
ici un dossier sur THE TWILIGHT ZONE, la 4ième DIMENSION par chez
nous. Alors ça j'adore. Me rappelle la diffusion le samedi
après-midi dans Temps X. Réalisé entre 1959 et 1964, la série va
durer pendant 5 saisons, avec 156 épisodes. Tout n'est pas glorieux,
mais les pépites sont tout de même très nombreuses, surtout sur
les trois premières saisons. Y'en a des bien flippantes. Val nous
propose donc une sélection personnelle des épisodes à voir en
priorité. On perle également de la saison 10 de THE X-FILES. J'ai
un avis assez similaire. Un plaisir de retrouver Mulder et Scully,
mais vu le peu d'épisodes, cette saison est très frustrante. À
voir s'il y a suite ou non. On trouve pas mal de chroniques disques,
bien longues, allant du pop-punk au metal, en passant par l'emo et
l'indus. Ca le fait bien. Coté interview, on découvre LOS PROTONES,
un groupe de surf-music venant du Pérou, chouette alors. Et dans le
même délire, il y a le label Green Cookie rds, de Grèce. Amateurs
de punk énergique et mélo, je vous invite aussi à lire le
compte-rendu du FEST aux States, avec 5 jours de concerts non-stop.
Quelques zines concluront cette lecture des plus agréables. Dispo
chez Sin'Art http://sinart.free.fr/
LA
FRAÎCHEUR DES CAFARDS # 4
Up The Zine #17 (Fanzine)
Un quatrième numéro pour ce zine de Besançon, qui est la réincarnation de Torture Oculaire, zine qui tapait dans le cinéma, mais aussi la musique et encore le graphisme. En voyant la couverture couleur de ce numéro de La Fraîcheur des Cafards, c'est un peu ce que j'ai ressenti, de la torture pour mes pauvres yeux ! Oui, elle fait mal à la rétine... La présentation intérieur est heureusement plus sobre. Trop peut-être, avec ce large bandeau blanc laissé tout autour du texte. Autant des fois cela peut être esthétique, autant là, je n'ai pas trouvé ça réussi. L'intérieur est une série de chroniques de films (récents ou moins) principalement d'horreur et consorts. Amis aussi de quelques longs articles, rétrospectives, souvent bien fichues. La filmo commentée d'Alexandre Aja est par exemple vraiment réussie. Alors que le long article sur la déchéance des Simpson est pas mal loupé. Les arguments apportés sont trop factuels et trop contextualisés, juste une critique sur les épisodes. Le ton est vraiment agréable, clairement on ne se prend pas la tête ni pour les Cahiers du Cinéma à la rédac. L'écriture est plaisante, avec un juste équilibre trouvé entre proximité et maîtrise des sujets. Bon topo aussi sur le dernier Mad Max, pour et contre sur la dernière franchise d'Hollywood. Bon, je ne suis pas un grand connaisseur de ce type de zine et je ne lis pas les titres qui font référence, mais en tout cas, sans dire que je suis fan et que cela m'a donné envie de voir certains films, j'en ai apprécié la lecture.
Zone 52 #3 (Fanzine) / Jérémie Grima
Excellent sommaire pour le numéro 4 de ce fanzine Bisontin : un gros dossier sur la série The Simpsons qui vous fera gagner du temps si vous voulez vous (re)plonger dans ce culte télévisuel, un coup de projecteur sur la filmo d'Alexandre Aja, un gros topo sur la série Buffy contre les vampires (avec le top 5 des épisodes pour chaque chroniqueur), un bon débat sur Mad Max Fury Road, et tout un fatras de chroniques ciné comme on aime. Le ton est assez drôle sans jamais tomber dans le potache, la mise en page simple mais efficace : top !
Up The Zine #17 (Fanzine)
Un quatrième numéro pour ce zine de Besançon, qui est la réincarnation de Torture Oculaire, zine qui tapait dans le cinéma, mais aussi la musique et encore le graphisme. En voyant la couverture couleur de ce numéro de La Fraîcheur des Cafards, c'est un peu ce que j'ai ressenti, de la torture pour mes pauvres yeux ! Oui, elle fait mal à la rétine... La présentation intérieur est heureusement plus sobre. Trop peut-être, avec ce large bandeau blanc laissé tout autour du texte. Autant des fois cela peut être esthétique, autant là, je n'ai pas trouvé ça réussi. L'intérieur est une série de chroniques de films (récents ou moins) principalement d'horreur et consorts. Amis aussi de quelques longs articles, rétrospectives, souvent bien fichues. La filmo commentée d'Alexandre Aja est par exemple vraiment réussie. Alors que le long article sur la déchéance des Simpson est pas mal loupé. Les arguments apportés sont trop factuels et trop contextualisés, juste une critique sur les épisodes. Le ton est vraiment agréable, clairement on ne se prend pas la tête ni pour les Cahiers du Cinéma à la rédac. L'écriture est plaisante, avec un juste équilibre trouvé entre proximité et maîtrise des sujets. Bon topo aussi sur le dernier Mad Max, pour et contre sur la dernière franchise d'Hollywood. Bon, je ne suis pas un grand connaisseur de ce type de zine et je ne lis pas les titres qui font référence, mais en tout cas, sans dire que je suis fan et que cela m'a donné envie de voir certains films, j'en ai apprécié la lecture.
Zone 52 #3 (Fanzine) / Jérémie Grima
Excellent sommaire pour le numéro 4 de ce fanzine Bisontin : un gros dossier sur la série The Simpsons qui vous fera gagner du temps si vous voulez vous (re)plonger dans ce culte télévisuel, un coup de projecteur sur la filmo d'Alexandre Aja, un gros topo sur la série Buffy contre les vampires (avec le top 5 des épisodes pour chaque chroniqueur), un bon débat sur Mad Max Fury Road, et tout un fatras de chroniques ciné comme on aime. Le ton est assez drôle sans jamais tomber dans le potache, la mise en page simple mais efficace : top !
Délivrance
(Fanzine) / David Carville
Et
déjà le quatrième numéro pour ce cinézine, qui se plait toujours
à nous balancer des couvertures bien chelou, et en couleur svp. Un
genre de collage tordu et bien dans l'esprit pas déjanté du zine.
On attaque ce numéro avec un dossier consacré à Alexandre Aja,
très bon réalisateur Français, exilé aux States. On y revient sur
sa carrière déjà impressionnante et sur ses films, passés en
revue : FURIA (connais pas), HAUTE TENSION (énorme, malgré le
final), LA COLLINE A DES YEUX (culte et furieux, écrasant au passage
l'original de Wes Craven), MIRRORS (remake du film Coréen INTO THE
MIRROR, dont je ne suis pas certain d'avoir vu la version d'Aja. En
tout cas la chronique me fait envie), PIRANHA 3D (du spectacle gore
qui fonctionne du tonner de dieu), et enfin HORNS (pas vu non plus).
Beaucoup de remake et d'adoption, mais à chaque fois Aja apporte
réellement sa patte personnelle, se créant un univers propre. On
trouve d'autres chroniques de films horrifiques (CATACOMBES, AUX YEUX
DES VIVANTS, PYRAMIDE…), de même que deux avis opposés sur le
dernier MAD MAX, FURY ROAD. Deux points de vue qui si ils s'opposent,
se complètent également. Ce numéro consacre une grosse thématique
à l'animation, avec un gros retour sur la série des SIMPSON. Bien
cool à lire. Putain, 27 saisons que ça dure, et pas forcément pour
le meilleur comme l'explique Val. Ces quelques pages nous relatent la
genèse de cette série mondialement connu, ainsi que sa triste
agonie. Un condensé des meilleurs épisodes nous est offert. Sur le
même thème, on trouve encore des chroniques : ALICE, SURVIVING
LIFE, TEAM AMERICA, PANIQUE AU VILLAGE… Et pour conclure, encore un
gros dossier, avec toujours une série culte, j'ai nommé BUFFY
CONTRE LES VAMIRES. Sympa à lire, même si je ne connais pas
énormément. J'ai bien vu quelques épisodes par-ci par-là, mais
sauf exception, j'ai du mal à tenir la distance avec les saisons à
rallonge. Pour compléter ce chouette zine, on n'oubliera pas la
rubrique lecture (fanzines et romans de l'éditeur Trahs), ainsi que
divers CD de musiques remuantes. Du bon boulot, fait par des
passionnés et surtout avec un ton très agréable à lire, même
pour qui ne maitrise pas tous les sujets évoqués.
Vidéotopsie
(Fanzine) / David Didelot
Au
rayon blattoptères, il y a le cancrelat, autrement dit le cafard. Au
rayon fanzines, il y a La Fraicheur des Cafards, autrement dit une
saine lecture, à réserver aux cloportes cinéphiles que nous
sommes. Les Franc-comtois n'en sont pas à leur coup d'essai, puisque
ces méchantes blattes viennent de faire paraître leur numéro 4 :
du zine comme on l'aime, à l'ancienne pourrait-on dire, bien épais
et bien copieux (88 pages), en noir et blanc élégant, avec un ton
franc et direct, sans fioritures promotionnelles ni chichis
pour-faire-joli, que seul peut encore permettre le fanzinat. Les
bissophiles intégristes renâcleront peut-être un peu lorsqu'ils
liront le sommaire de nos bêtes nuisibles... à tort : beau dossier
Alexandre Aja, chroniques en vrac (dont le mésestimé "Aux Yeux
des Vivants"), débat autour de "Mad Max : Fury Road"
(sur le principe toujours efficace du "pour" et du
"contre"), très intéressant article sur la dégénérescence
de la série culte "Les Simpson", un peu de musique pour
planter le décor (Suicidal Tendencies : yes ! Demon Vendetta...),
sérieux passage en revue des zines du moment ou du (proche) passé,
un peu de "Trash Editions" pour lier le tout, et un très
gros papier sur la série "Buffy"... Why not après tout ?
Nos coquerelles font bien ce qu'elles veulent, parlent de ce qu'elles
veulent, et c'est bien la plus belle définition du fandom ! Aime qui
voudra, et moi j'aime.
LA
FRAÎCHEUR DES CAFARDS # 3
Toxic
Crypt (Webzine) / Rigs Mordo
La
Fraîcheur des Cafards,
c’est le bébé mutant de Valentin Sannier, plus connu sous le
blase Val le Blond, un activiste du fanzinat à qui l’on devait
déjà une première publication nommée Torture
Oculaire (20 numéros
entre 2008 et 2011, qui dit mieux ?). [...] Bon, ce que l’on
remarque d’emblée lorsque l’on se chope un numéro conçu avec
amour par les pattes d’insectes de Val et Davy, c’est que les
couvertures sont pour le moins différentes de ce que l’on trouve
ailleurs. Dessins (par ailleurs super cools) mettant en scène
personnages lugubres aux formes volontairement grotesques, collages
improbables permettant de réunir chat joueur de hockey et hommes
condor à cravate dans un décor mêlant tanks, asiatiques, plaines
désertiques et troupeaux de moutons. Tout un programme, quoi !
Pour le troisième volet, celui en ma possession, c’est les
étranges larmes de ce visage féminin au crâne cassé et doté de
deux bouches que vous pourrez admirer. Pour sûr, c’est zarbi et
c’est pas le genre de lecture que vous allez offrir à vos
beaux-parents, la descente d’organes étant garantie dès la vision
de la cover (et c’est rien face à celles de Torture
Oculaire, l’une
d’elles montre un espèce de gnome branler son énorme bite), mais
cela montre aussi que nos deux cancrelats ont un univers bien à eux.
On s’en rend également compte en découvrant les bandes-dessinées
offertes ci et là, quelques fois des collages permettant des petits
gags, d’autres fois des dessins composant de petites histoires
étranges. On n’est pas très éloignés de l’esprit du défunt
mag’ Metaluna, qui proposait le même genre de délires, de petites
récréations entre deux articles ou dossiers. Une bonne idée, en
tout cas, qui renforce encore un peu plus la personnalité de
l’affaire. [...] En résumé, La
Fraîcheur des Cafards prouve
que le sujet traité importe souvent moins que celui qui le traite et
son angle d’approche et le ton qu’il adopte. Sur le papier, rien
ne promettait vraiment que l’on passe un bon moment dans la
poubelle des insectes alors qu’on y fait finalement une sacrée
fiesta (en plus les deux gars sont super sympas, et j’avoue les
apprécier beaucoup, ce qui ne gâche rien). On en revient même un
peu aux fondamentaux du fanzinat : écrire pour soi, dans le
simple but de le faire, pour créer un petit mag’ qui nous
ressemble, sans perdre un temps dingue à analyser les sommaires des
publications de ces trente dernières années pour être certain de
ne jamais faire doublon. J’ai eu la sensation de mieux connaître
les deux zigs derrière cette soixantaine de pages en refermant le
zine, ce qui prouve que leur fanzine est personnel et donc réussi.
Il ne plaira sans doute pas à tous et à toutes, mais si pour vous
la culture qui gicle ne se résume pas qu’au cinéma, je vous
recommande d’y jeter un œil !
Vidéotopsie
(Fanzine) / David Didelot
D'abord,
ça c'est du titre ! Ensuite, ça c'est de la couv' ! Enfin
bref, ça c'est du zine ! Après deux numéros déjà bien
branlés, les gars de la Fraîcheurs des cafards sont restés
chauds : un vrai ton, un vrai style et une vraie liberté. […]
Rejoignez les cloportes !
Délivrance
(Fanzine) / David Carville
Je
ne me lasse pas de découvrir de nouveau zine ciné Bis. Troisième
numéro, et un quatrième déjà en gestation. Je ne serais pas trop
étonné si à l'origine ce zine soit proche du réseau zine punk. Je
l'ai découvert de cette façon, tout comme les premiers numéros que
j'ai choppé chez Guerilla Asso. Certes le gars à son franc-parler,
et il y a quelques chroniques de zik bien bruyante, mais le zine est
clairement cinéphile. On attaque d'entré de jeu sur les chapeaux de
roues, avec un dossier sur le grand John Carpenter. Petite bio et
passage de sa succulente filmographie. De FOG à VAMPIRES, en passant
par THE THING ou LE PRINCE DES TÉNÈBRES, ainsi que d'autres
classiques indétrônables. Une grosse partie du zine nous parle de
séries télé bien vicelardes. Avec en tête MASTERS OF HORROR, une
série de films complètement indépendant et réaliser par des
grands noms de l'horreur, comme Carpenter (encore lui!), Stuart
Gordon, Joe Dante, Takashi Miike… Ce dossier m'a carrément donné
envie d'en savoir plus. Ensuite on se colle à la série MILLENNIUM
(réalisé par le papa de X-FILES), qui baigne dans l'univers glauque
des serial-killers. On trouve aussi quelques bouquins, des dessins ou
texte d'humeur. Le ton est très agréable et encourage la
découverte. Pour la mise en page, c'est propre et aéré, avec en
plus une couverture sérigraphiée. Je valide!
LA
FRAÎCHEUR DES CAFARDS # 2
Towanda
! (Fanzine) / Nathalie Egaleco
Les
fanzines francophones de cinéma de genre se portent très bien vu
les sorties régulières et la qualité est souvent à l'ordre du
jour. La fraîcheurs des cafards fait partie des petits nouveaux qui
dès le départ frappe fort. Une soixantaine de pages forment ce
fanzine originaire de Besançon, dans le Doubs. Il traite de cinéma,
de musique et de BD. Dans le paquet reçu par la Poste, j'ai eu la
joie de découvrir des bonus : le dernier numéro de Torture
Oculaire, un feu fanzine BD dont Val (pour Valentin), l'un des deux
rédacteurs des cafards (!), s'est occupé entre 2008 et 2011 et des
badges. Waouh, ça commence fort !!! J'aime les cadeaux. Etant fan de
la série X-files, je ne pouvais pas passer à côté de ce numéro.
Lire tout un dossier, soit vingt deux pages sur cette mythique série
qui me rappelle tant de bons souvenirs c'est waouh ! La série
comprend neuf saisons, dans chacune une critique des cinq épisodes
préférés de Val est proposée, soit au total... vous m'avez suivi
? Quarante cinq sur les deux cent deux épisodes réalisés (+ trois
films sortis au cinéma). Certains épisodes sont loin d'êtres mes
préférés mais peu importe, ce n'est pas moi qui ai écrit
l'article. Dana Scully, Fox Mulder, les lone gunmen, Skinner, l'homme
à la cigarette, Samantha, Alex Krycek, Gorge profonde... ça vous
dit quelque chose ? Bienvenue dans le monde merveilleux du complot,
des extra-terrestres, des monstres, du paranormal, du fantastique. Le
monde de X-files, des affaires non-classées ! Le dossier comprend
également une petite présentation des principaux réalisateurs et
scénaristes. Pour la petite histoire, une dixième saison verra le
jour, peut-être en 2016. Elle sera composée de six épisodes, c'est
peu mais tellement inattendu après tant d'années d'absence que la
nouvelle est un pur bonheur. Un long article de la cinquième édition
du "Bloody week-end" 2014, un festival consacré au cinéma
fantastique avec des courts-métrages en compétition et une grande
convention. Il se déroule à Audincourt, toujours dans le Doubs.
Nous avons droit à une vingtaine de chroniques de courts métrages
(dont deux que j'avais vu au FEST' festival à Paris) et quelques
longs. J'en ai noté quelques-uns que j'aimerais bien voir. C'est
super intéressant de lire ce genre de compte-rendu lorsqu'on aime
découvrir : ça change de lire la énième chronique de tel ou tel
film. Mais ce n'est pas tout, nous pouvons également lire un petit
dossier sur le réalisateur Quentin Dupieux avec une longue critique
de ses films. Val en est fan. Quant à moi, je découvre. Egalement
quelques chroniques de films détaillées, une BD vraiment
dispensable (ouai, je sais, je n'ai pas d'humour) et des chroniques
rapides de disques qui tournent autour du punk, pop punk, rock,
hard-core. Les deux rédacteurs ont fourni un gros travail pour
sortir La fraîcheur des cafards tant il y a à lire. La mise en page
est sympa. On sent que les deux fanzineux aiment écrire, en joue et
en rejoue avec pas mal d'humour mais cet humour m'agace par moment
même si ça passe quand-même. :-) Une bonne découverte pour moi.
Le numéro trois est sorti, chouette !
Daedalus
(Webzine) / Samuel Etienne
La
fraicheur des cafards est un zine au relents d'Harakiri (humour 3e
degré qui durera mille ans) porté sur le ciné (Horror-gore mais
pas que, Quentin Dupieux) les séries TV (dossier chronique de
l'intégrale des 9 saisons d'X files, quand même) un peu de zic ("la
musique des connards"). Avant ces cafards éditaient Torture
Oculaire, fanzine de mauvais goût, c'était le même genre de
zine avec du cul après toutes les virgules. Ici, c'est seulement
entre deux points d'exclamation !q!
Radio
Médusa (Radio, ben ouais) / Didier Lefevre
J'ai
commandé le deuxième numéro de La fraîcheur des cafards (joli nom
animalier), fanzine à l'ancienne avec des dossiers sympathiques sur
Quentin Dupieux, un retour sur le dernier Bloody Week end (avec une
chronique des courts et longs métrages présentés), un dossier
X-Files avec un éventail des meilleurs épisodes saison par saison.
La fraîcheur des cafards présente également des bandes dessinées,
des billets d'humeur, des chroniques de cd... J'ai davantage gouté
aux chroniques ciné qu'à la partie BD (juste une question d’intérêt
perso) d'autant que les textes sont vraiment intéressants et bien
écrits.
Everyday
is like sunday (Fanzine) / Nasty Samy
Cool
review de l'album "Continental Divide" de Teenage Renegade
(sorti en 2012) dans le nouveau # du fanzine Fraicheur des Cafards...
très bon sommaire, avec un énorme dossier spécial sur la série
X-Files, un report du Festival Bloody Week-End, des reviews de film à
tout va, quelques chroniques de disques (Teenage Renegade au milieu
de Pixies, Aquabats, the Bronx, Rise Against et Off!) et quelques
pages sur l'énigmatique Quentin Dupieux... checkez leur page
facebook et commandez l'engin!
TORTURE OCULAIRE
Un
fanzine par jour (site web) / Julien "June" Misserey
Des
chroniques puériles, des strips hystériques, des sujets improbables
et un ton aussi rentre-dedans que désinvolte, auxquels viennent se
mêler, à l'occasion de ce numéro spécial vacances, différents
jeux fort saugrenus… Voilà bien l'essence d'une forme de fanzinat
en tant qu'aventure démarrée comme un passe-temps de lycéen, mais
qui voit apparaître à chaque nouveau numéro une forme d'exigence
dans son évolution : maquette plus chiadée, qualité d'impression
améliorée, fabrication et façonnage de qualité… La bande de
jeunes lycéens bisontins ayant démarré l'aventure Torture Oculaire
était bien moins composée de branleurs jenfoutistes que leur
accroche ne voulait bien le laisser croire (et c'est là encore une
belle constante chez les fanzineux à tendance punk/Z/ etc), à
l'image de Dav’s et d'Oncle Val, quelques-unes des locomotives
identifiées du projet. Près de vint numéros en moins de deux ans,
dont deux “mégazines”, et leur lot de romans photos improbables
et potaches, d'interviews des glorieux aînés (Dav Guedin…), de
cadeaux divers et variés (ah, le formidable badge d'Olivier Minne…)
: “BDs, Punk Rock, Séries Z et mauvais goût”, nous promettait
l'équipe de Torture Oculaire.
Promesse
largement tenue ! Vivement la suite…
Toujours
dans le jazz ? (Webzine) / Nasty Samy
Torture
Oculaire continu de débroussailler avec les même outils... Culture
BD et musique de sales gosses (punk rock moderne et affilié), humour
bien gras, espièglerire juvénile et délires ubuesques d'ados
revanchards. ça se lit vraiment bien, le sourire en mode narquois,
et la plume qui dérape à chaque saut de lignes. Et cette mise en
page ! Les mecs ont découvert du gros logiciel, l'ont apprivoisé et
nous nargue avec leur zine vraiment bien présenté ! Saligouins (mix
de salauds et de marsouins) !
Pierre
Feuille Ciseau (Festival) / Julien "June" Misserey
Torture
Oculaire (Besançon). Ils sont talentueux, ils sont beaux, ils sont
foutus comme des dieux grecs, et surtout, ils sont terriblement
jeunes, et ça, c’est bigrement cruel : la bande de super-motivés
qui agitent Torture Oculaire étaient probablement à peine majeurs
quand ils commencèrent à publier leurs planches (notamment dans la
bisontine endormie « L’Affaire du Siècle tome 5« , bientôt de
retour après 21 numéros, mais chut, nous ne vous avons rien dit…),
mais ils comprirent vite comment mettre le souk par eux-même… Et
pour cela, ils n’ont eu besoin de personne : à quatre ou cinq
super-motivés, et après moins d’une année d’existence, Torture
Oculaire en est déjà à son dixième numéro, rempli à ras bord de
de bande dessinée, de montages photo, de rubriques diverses et
variées, le tout englouti sous une tonne de mauvaise foi qui fait
plaisir à lire. Torture Oculaire, ce sont un peu les jeunes
bisontins que nous aurions toujours voulu être. Quoique.
Toxic
crypt (Webzine) / Rigs Mordo
Géré
par Valentin Sannier, plus connu sous le blase de Val le Blond,
Torture Oculaire naquit en 2008 et mit fin à ses activités
en 2011, fier de 20 numéros ! Autant dire que ça carburait
chez le zigoto, que vous connaissez sans doute puisqu’on lui doit
également La Fraicheur des Cafards, pour ainsi dire la suite
de Torture Oculaire. On y retrouve en effet le même esprit,
les mêmes graphismes étonnants, le même genre de films chroniqués
(du fantastique à fond la caisse, donc !) et le même style de
bandes-dessinées. Et puis de l’humour dans tous les sens, bien
sûr, le dos du numéro que je tiens entre mes petites paluches (en
fait une compilation des six derniers numéros) nous disant par
exemple : « Torture Oculaire, un fanzine bourré d’action
et de filles faciles, qui vous en apprendra beaucoup sur la vie et
sur vous-même, situé à mi-chemin entre la bible et
l’autobiographie de Pascal Sevran ». Et ce avant qu’un œil
mutant ne vienne scander, juste en-dessous de ce texte, que « Ce
fanzine est une merde ! ». Le ton est donné et on l’avait
vu venir dès la couverture, représentant un drôle de petit
bonhomme poilu, en train de faire jouir son énorme bite alors qu’il
est dénué de bras (mais comment fait-il ?). Que du bon goût,
pleinement assumé par son auteur, qui envoie une foule de petites
BD, toujours très bien dessinées par ailleurs, que vous ne
retrouverez pas dans Spirou Magazine. Une belle occasion de découvrir
des récits pas comme les autres, comme la sinistre mésaventure de
l’Oncle Pineduche qui s’est retrouvé avec une ruche dans le
bide, celle d’un pauvre gamin qui retrouve un poil de queue dans
son assiette à la cantine, celle du pervers Camoul’Kid, obsédé
des gros nibards, et j’en passe ! Tout cela a généralement
une grosse obsession pour la sodomie, mais il n’y a pas de mal à
cela puisque la puérilité de l’ensemble est revendiquée. Torture
Oculaire est un fanzine gagesque, bourré de fausses publicités
(je ris encore de celle pour Kodak, avec détournement des photos,
soudainement changées en des tofs de cul) et autres délires
étranges, comme le génial guide du caca, histoire de bien connaître
toutes les sortes de fientes que vous pouvez produire. Du coup, les
chroniques, si elles sont présentes, passent un peu au second plan
et ne constituent pas l’intérêt majeur de l’ouvrage. N’allez
cependant pas croire qu’elles sont dénuées d’intérêt, Val
sortant sa franchise habituelle et son sens de l’humour pour
revenir sur tout ce qu’il aime, soit du gros rock et du hardcore
(Converge, Cancer Bats, CKY,…) ou des films d’horreur. Et pour le
coup, on a vraiment un peu de tout, le gus de Besançon aimant passer
d’un univers à l’autre, nous faisant slalomer du Z à mort
Creepozoïds au Retour de La Mouche, du slasher The
Tripper à I Married a Monster from Outer Space, de
Doghouse à Maniac Cop 2 et j’en passe ! De
toute évidence, ce recueil des six derniers Torture Oculaire est le
zine qu’il vous faut si vous avez passé une journée de merde et
que vous voulez vous relaxer un bon coup avant de passer au plumard
pour rêver de bestioles bizarres qui se branlent alors qu’elles
n’ont pas de mains ! Super sympa, quoi !
Everyday is like sunday (Fanzine) / Nasty Samy
Un
premier numéro vraiment réussi, surprenant même, imprimé et relié
en classieux format, un livre ! Les gaziers n'ont pas fait semblant
pour leur baptême du feu. [...] C'est joliment garni, un chouette
bordel organisé qui vous traîne dans un univers graphique riche
bien que très désordonné. Le ton et l'approche sont parfois un peu
jeunes, non seulement les gaziers derrières cette publication le
sont, jeunes, mais c'est ce qu'ils semblent revendiquer haut et fort,
cette insouciance teen. [...] Un objet qui a de la gueule, une
effervescence qui fait plaisir à lire, du travail propre et sans
bavure.
Les
enfants de cayenne vendu avec la couenne (Fanzine)
Ami
de la poésie, âme sensible et autre chic-prout bien élevé, passe
ton chemin... Val, papa illégitime de Torture Oculaire, fanzine punk
bisontin, te sert de la BD azimutée, des chroniques, du cinéma
bizarre, du mauvais goût et du rock N' roll. Textes provoc et
acérés, illustrations... dégoulinantes, romans-photo qui sentent
le vécu... Tout ça n'empêche pas un talent qui rentre dedans et
qui mérite largement sa place dans le catalogue de l'art underground
régional. L'association "Chifoumi", organisatrice de
"Pierre Feuille Ciseau", usine à fanzines et évènement
bédéphile annuel à la Saline royale d'Arc-et-Senans (25) ne s'y
est pas trompée, puisque Torture Oculaire y a sévit en 2009, 2010
et 2011. C'est d'ailleurs là qu'on se l'ai pris dans l'oeil !
22 août 2016
News
Le troisième numéro du Fanzine Cathodic Overdose est lui aussi disponible ! J 'y ai écris un gros dossier sur le réalisateur Juan Piquer Simon ! C'est le frangin Might Matt qui gère le bordel !
100 pages de folie à ne manquer sous aucun prétexte ! Des monstres
dégoulinants, des robots tarés, des tortues karatékas, des jolies filles
dénudées et bien plus encore ! Des chroniques de films, des dossiers,
des interviews, le zine est DENSE ! Au milieu de tout cet excitant
bazar, vous pourrez y retrouver un dossier sur le réalisateur Juan
Piquer Simon écrit par mes soins. N'attendez pas, il n'y en aura pas
pour tout le monde ! Sommaire ici : http://lefanzinophile.blogspot.fr/…/…/cathodic-overdose.html contact : cathodic.overdose@gmail.com ou www.sinart.asso.fr
21 août 2016
n°5
La Fraîcheur des Cafards N°5 – Mai 2016
Format A4 // 88 pages // Tirage : 100 exemplaires // 6 euros
Le zine passe à la vitesse supérieur, il est à présent édité et diffusé par Sin'Art. Pour autant, les obsessions restent encore et toujours les mêmes : le dossier ciné est en effet consacré au génial bricoleur ventripotent Frank Henenlotter et à ses créatures de latex suintantes, les séries TV disséquées sont The twilight zone et le revival d'X-Files. Vous retrouverez aussi un rapide tour d'horizon de l'incontournable Bloody weekend 2015 (avec une chronique lapidaire de chaque court-métrage et de quelques films visionnés sur place) et des chroniques de films en vrac (Radioland murders, Crimson peak, Projet 666, Tales of halloween). Du côté musique bruitiste, ce numéro propose une pelleté de chroniques CD (Sport, Bring me the horizon, Remek, Blink, New rising son...) une interview du groupe de surf rock péruvien Los Protones (et du label grec Green Cookie) ainsi qu'un bon gros report sur le gargantuesque fest de punk-rock de floride, le bien nommé The fest. Bière tiède, choeurs approximatifs et bonne humeur sont donc au rendez-vous. Et sans parler du name droping à gogo, alors sortez vos stylos les amigos !
20 août 2016
n°4
La Fraîcheur des Cafards N°4 – Septembre 2015
Format A4 // 88 pages // Tirage :
50 exemplaires // épuisé !
Le sommaire est comme toujours bigarré pour cette quatrième fournée. Le plat de résistance est un dossier maousse sur la filmo d'Alexandre Aja, le frenchy qui a des boules de pétanque dans le slibard. Pour le versant série TV, c'est la douce Sarah Michell
Gellar qui botte le cul des vampires dans la bien nommée Buffy contre les vampires. Du côté des nouveautés, deux rubriques inédites ! La première est consacrée au
cinéma d'animation : dissertation sur the Simpsons, nos
séries animées du moment, des chroniques de films
(dont Team America, El superbeasto et d'autres encore dont certains du
grand Jan Swankmajer...) La seconde est un débat autour de Mad Max : Fury road qui a divisé chez les cafards... Pour le reste, retrouvez les rubriques habituelles avec des chronique de films (en vrac : White bird, the Green slime, Réalité,Aux yeux des vivants, Catacombes...) de disques (Lard, Demon vendetta, Suicidal tendencies ...) et de zines (tout le gratin). Pour le reste, jetez plutôt un oeil au numéro, vous commencer à me fatiguer un peu.
19 août 2016
n°3
La Fraîcheur des Cafards
N°3 – Février 2015
Format A4 // Tirage :
50 exemplaires // 64 pages // épuisé !
La fraîcheur des cafards
troisième du nom s'habille en noir pour ce numéro spécial Horreur
(Bouh !). Une bonne partie de ses pages est ainsi consacrée à un de
nos guides spirituels, le flamboyant et sévèrement moustachu Big
John Carpenter, avec une chronique de chacun de ses films, et comme
tout le monde le sait, ben y en a un paquet. Autre gros morceau, un
dossier sur les Masters of horror/Fear itself, créées par le
malicieux Mick Garris, dont tous les épisodes sont décortiqués
dans ses pages, du blabla distrayant pour deux shows qui le sont tout
autant ! S'y ajoutent des reviews de disques qui arrachent le
slip (Amen, Samhain, The Irradiates, The Bambi Molesters, Mariachi el
Bronx) quelques bouquins (de Masterton et King, pas des enfants de
cœur si vous voulez mon avis, et je suis sûr que vous le voulez)
puis aussi, oui aussi, un dossier sur la série TV MillenniuM (vous
savez, les années 90 ? Lance Henriksen ? La musique toute
triste du générique?). Et, of course, les désormais célèbres et
(malheureusement) incontournables strips pas drôles, et le billet
d'humeur du vieux con, qui n'est décidément jamais content...
18 août 2016
n°2
La Fraîcheur des Cafards
N°2 – Juillet 2014
Format A4 // Tirage :
50 exemplaires // 64 pages // épuisé !
Le bordel commence à se
mettre en place avec ce numéro deux. Le dossier centré sur
un réalisateur est ici consacré au facétieux Quentin Dupieux, l'homme qui
filmait des pneus. Toujours des chroniques de pellicules vrillées
du ciboulot (Atomik Circus, Deadly Spawn, Curse of Chucky, ABC of
death, The Frighteners, les Sorcières de Zuggaramurdi, Mort sur le
grill) une BD post apocalyptique électrique, un giga-dossier sur la
mythique the X-files, (je papote comme une grand mère de toutes les
saisons et de leurs meilleurs épisodes, mais aussi des scénaristes
et réalisateurs les plus emblématiques)... On y trouve aussi un
report sur le fabuleux Bloody Week end 2014 (tous les courts-métrages
projetés sont passés en revu ainsi qu'une partie des films qu'on a
pu voir à ce festival d'Audincourt), des reviews de disques à la
pelle (Aquabats, the Mermen, The bronx, Black blood transfusion,
Teenage Renegade... j'en passe et des meilleurs !), sans oublier les
fameux strips pas drôles et le billet d'humeur grinçant !
17 août 2016
n°1
La Fraîcheur des Cafards
N°1 – Octobre 2013
Format A4 // Tirage :
50 exemplaires // 60 pages // épuisé !
Premier numéro du Cafard
rafraîchissant, qui ouvre le bal (des vampires?) avec un panorama
complet des longs-métrages du
réalisateur-plasticien-musicien-qui-médite-de-manière-transcendantale
David Lynch, des chroniques de films (X-files régénération,
Hamburger film sandwich, Cheeseburger film sandwich, Zombie
Holocaust, Chillerama, Conjuring), une grande BD avec un cyclope qui
n'a pas de moustaches, un bon vieux dossier sur la série TV Tales
from the Crypt (qui survole les sept saisons de cette formidable
épopée horrifico-ironique qui pue les 90's), des strips pas drôles
et un billet d'humeur acide.
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